« un jour qui ... »
… et ça a été un échange très ludique de bonnes volontés, le bijou contemporain a besoin d’élargir ses horizons à Paris, et il a fait de nouvelles connaissances dans le XIème! Merci à ces nouveaux « bijoutés », chez qui vous pourrez voir ces photos avant de venir admirer les bijoux au 11 rue Paul BERT, à l’OBJET RARE.
erratum : FINISSAGE le MERCREDI 18 SEPTEMBRE
MERCI à :
Olaf Idalie, rue paul bert, graveur extra-ordinaire
café Titon, rue Titon, Laurianne, merci! danke!
Robert, le plombier du 53 rue de montreuil, pile-poil
Francesco, de musique avenue, ça swingue rue paul bert!
Illan Khayat, de la pharmacie paul bert, toujours là
Olivier Birault, freemoos, belle ouvrage
Anna Farina, et chez Anna Colore Industriale, toujours une trouvaille
24×36, bar restau, à point nommé
Clement, café-restaurant les funambules, café du coin et bon voisin
le cuisinier et la serveuse à la Ravigote, rue de montreuil, vraiment chouette
lili bricole, oui! une cliente
le bizart, merci à la serveuse
Rodary, menuisier, merci!
une employée chez Kapla, hop là
et la serveuse du Viet café …!
Clément Puig ( www.clementpuig.com ) a photographié les bijoux de Marielle Debéthune et de Katharina Dettar portés par les commerçants, artisans, et habitants du XIème arrondissement de Paris, dans le quartier qui abrite la galerie OBJET RARE où sont exposés ces bijoux jusqu’au 18 SEPTEMBRE 2013. Voici par exemple Anna chez ANNA COLORE INDUSTRIALE rue Paul Bert :
Marielle Debéthune : « Je propose la traduction poétique d’un monde qui me perturbe, enfermant mes émotions entre des coquilles, des membranes, des murs – des enveloppes physiologiques, métaphysiques, artificielles, étanches et protectrices…
J’observe les gens … qui se protègent autant qu’ils peuvent des dangers, réels ou imaginaires. Gorgés de solitude, tremblants de peur, ils traînent leur carapace comme une bouée. Une carapace comme un sarcophage, dont ils ne peuvent se délivrer qu’après une lutte éreintante, au prix d’un dépouillage assumé, inaltérable, sublimé. »
« I propose a poetic translation of a world that disturbs me, locking up my emotions within shells, membranes, walls – physiological, metaphysical, artificial, waterproof, protective enveloppes …
I observe other people … protecting themselves every way they can from real or imagined dangers. Saturated with solitude, trembling with fear, they drag their shell like a lifebuoy. A shell akin to a sarcophagus, that only an exhausting struggle will free them from, after a sublimated, assumed, inalterable shedding »
Collier Hydrozoa de la collection Abyss
Bague Siphonophoroae, collection Exuvia
Bo Euryalina, collection Abyss
Katharina Dettar : Pièces d’agate ou de métal, formes organiques où les origines du monde se laissent deviner, raffinées et brutes à la fois, où la lumière révèle de délicates couleurs … « Le passé retenu dans les souvenirs, reconstruit par la mémoire, est présent dans les matériaux usés par le temps. Triomphant de la mort.
Lorsque je travaille mes pièces je suis à la recherche des souvenirs et de la mémoire. Ces deux idées … sont chargées de concepts et de matériaux contraires … mais cette profonde différence cache une relation étroite ; l’une ne peut exister ou fonctionner sans l’autre. L’éternel et l’éphémère, le général et l’individuel, la légèreté et la pesanteur, la vie et la mort… »
Pieces of agate or of metal, organic shapes reminiscent of the origins of the world, all at once refined and raw, and where the light awakens delicate colours … « The past, stored in memories, rebuilt through remembering, is present within materials worn out by time. Having won over death.
When i am at work, i search through remembrance and memories. These two ideas … carry contrary concepts and materials … but this profound difference conceals close ties ; one cannot exist nor function without the other. The eternal and the ephemeral, general and individual, heavy and light, life and death …
Broche Cayuco, agate et argent
Collier « dark was the night »
Collier « toquem fusta », bois fossilisé & bois d’ivoire rose