Marianne Anselin
On se joue des codes habituels, l’apparemment brut se laisse redécouvrir. Le fer corroyé par les vents et marées d’une histoire industrielle se laisse parer par les mains de Marianne Anselin : cueilli au long du chemin, le fer se retrouve flanqué avec aisance du raffinement des pierres et du verre, en une architecture forte et parfaitement équilibrée qui sait mettre à profit d’apparentes contradictions, et se permet … tout, et y réussit sans cesse. Ce vocabulaire passe par le bois, ici le cerisier du japon, dont l’écorce chatoyante et comme polie s’accommode avec tendresse de bourgeons d’émeraude, et dont le bois se texture d’or.
Astrid Meyer
La même puissante force évocatrice habite les pièces d’Astrid Meyer qui offrent leur beauté à la contemplation à l’OBJET RARE en cette saison d’automne. Tableaux qui sont abstraits à la façon des pierres de rêve, comme une aquarelle, ou une idéographie qui pousse à son élucidation, fragments d’histoires anciennes, rêveries volubiles et sereines, fragments de ciel et trainées de nuages, ou riches reflets d’âmes.
Nathalie Tisserand
De nouvelles pièces en verre filé, colliers et boucles d’oreille qui renouvellent ce langage délicat qu’a inventé Nathalie Tisserand, poésie de la transparence, fabrication de l’irréel, profondeur de la couleur translucide, plaisir de la matière : on la connaît fragile, on la découvre assurée et précise jusque dans la délicatesse de ses attaches arachnéennes. Un travail admirable …